Le choix de la psychanalyse

Dire, par des mots, ce qui ne va pas, ce qui ne va plus.
Ce qui hier encore n'était parfois qu'un moment passager lourd à porter.

Cette lourdeur prenant parfois la forme d'un malaise furtif, d'une bouffée d'angoisse qui parfois nous submergeait mais que l'on parvenait à repousser, à enfouir, mais qui, un jour, prend l'aspect d'un insupportable.

S'impose alors de déposer, dans une urgence, dans une nécessité vitale, en un lieu où ils seront reçus par le psychanalyste, des paroles et des mots venant dire cet insupportable.
Ces mots deviennent alors des mots écoutés, accueillis.

Tisser ce lien de paroles avec celui qui, au plus près, vous écoute.
Faire cette expérience fondamentale d'un dire qui prend forme pour vous et qui passe par vous, qui n'a pu surgir que parce que le psychanalyste vous écoutait mais qui n'a pu prendre tout son sens que parce que vous avez fait vous-même la découverte de ce sens.

Aïssa Bakir. Psychanalyste-Toulouse.